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Le château
Le château de MASLACQ fut, avant la révolution française, la résidence des abbés laïques de cette agglomération villageoise. Parmi les titulaires qui se sont succédés au Moyen Age, la famille d'Abbadie d'Arboucave a laissé un souvenir particulier : Elle a assumé cette fonction par filiation pendant près de 3 siècles.
Puis le château fut occupé par la famille de Barbotan jusqu'au début du XX° siècle.
Durant le second conflit mondial, l'Ecole des Roches s'y replia.
Le château actuel est la reconstruction, en 1774, de la résidence d'origine.
Le terrain de sports occupe le reste de l'ancien enclos castral.
Un inventaire de 1786 le décrit entouré de murs.
Une chapelle, les vastes communs de service, un jardin, un verger et un bosquet occupaient ainsi un espace de 6 arpents.
Propriété privée, il ne se visite pas, mais il est visible depuis la route et le terrain de sports.
Puis le château fut occupé par la famille de Barbotan jusqu'au début du XX° siècle.
Durant le second conflit mondial, l'Ecole des Roches s'y replia.
Le château actuel est la reconstruction, en 1774, de la résidence d'origine.
Le terrain de sports occupe le reste de l'ancien enclos castral.
Un inventaire de 1786 le décrit entouré de murs.
Une chapelle, les vastes communs de service, un jardin, un verger et un bosquet occupaient ainsi un espace de 6 arpents.
Propriété privée, il ne se visite pas, mais il est visible depuis la route et le terrain de sports.
L'historique détaillé de la vie du château figure dans le livre :
Maslacq village Béarnais - Regards sur le passé
André ARRIAU
Edition : Presse d'ICN - 64 300 - ORTHEZ
Maslacq village Béarnais - Regards sur le passé
André ARRIAU
Edition : Presse d'ICN - 64 300 - ORTHEZ
Poème de Francis JAMMES
Le lourd château posé sur la plane prairie
Est vide, et sa charpente est à moitié pourrie.
Ceux dont il prit le nom sont maintenant ruinés
J'ai connu leur regard d'aigle comme leur nez.
Je les aimais pour ce qu'ils avaient tant de race,
Et je suis désolé de ne plus trouver trace
De ce qu'ils ont été lorsqu'ils demeuraient là
Ce parc dont le matin azurait les lilas;
Ce pavillon charmant qu'on réservait aux muses
Où le brouillard lunaire, en tremblant se diffuse;
Cette salle à manger qui dans l'ardeur des jours
Fraîchissait et laissait éclore des amours;
Cette cuisine où les cailles en ribambelles
S’étalaient sur la table avec des mirabelles
Ces chambres où la peau d'orange pour les doigts
Dans du vinaigre macérait n'ont plus de voix.